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Trêve de nouveautés

  • galtiercatherine
  • 10 janv.
  • 2 min de lecture



En décembre 2024, l’Association pour l’Ecologie du Livre rendait compte de son rapport sur la Trêve des nouveautés, une action menée au premier semestre 2024 avec une dizaine de librairies belges et françaises.


Vous n’apprendrez rien si l’on vous disait que le marché du livre était rythmé par une certaine saisonnalité : rentrée littéraire, rentrée littéraire d’hiver, départ en vacances d’été, fêtes de fin d’année… Toutes les périodes de l’année portent leur lot de bonnes raisons d’acheter… et de vendre des livres. Ajoutez à cela une effusion de production, et vous obtenez une avalanche de nouveautés. Ainsi chaque mois, voire chaque semaine, les points de vente sont saturés de nouveautés, qui se feront remplacer par d’autres quelques semaines plus tard. Bien que la profusion permette une certaine créativité, la surproduction engendre un engorgement des flux, et réduit le métier de libraire à ouvrir et refermer des cartons. La librairie devient un dépôt de nouveautés, et le libraire voit son rôle de prescription s’éloigner petit à petit.


En refusant les nouveautés systématiques, les points de vente « trêveurs » se donnent l’occasion de travailler autrement et de se pencher sur les titres appartenant au fonds. Par là-même, le travail avec les représentants commerciaux devient plus intéressant, la réflexion plus poussée. Pour les inquiet·ètes, les résultats du test sont rassurants : le chiffre d’affaires moyen des trêveur·euses n’a pas baissé, il a même augmenté ! (+1,7% d’une année à l’autre sur la période de la trêve).

La baisse de production éditoriale est l’une des clés pour réussir à faire de l’édition un secteur plus vertueux. A cette image, certaines maisons d’édition, notamment dans le secteur indépendant, font déjà le choix d’un rythme de parutions limité dans l’année, et décroissant au fur et à mesure des années. Et pour les livres produits, qui risquent toutefois le pilon… il reste réemPAL !


réemPAL soutient ce type d’initiative, et agit pour une économie du livre plus écologique. En limitant le pilonnage des livres, et en y trouvant des alternatives lorsque ce dernier semble être la seule « issue ».« Un bon livre est un bon ami », soyons, nous aussi, les bons amis des livres.

 
 
 

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